Economie verte

Consciente des enjeux liés au réchauffement climatique, l'économie verte constitue une priorité en Belgique. Tant d'un point de vue économique qu'environnemental.

Ainsi, les pouvoirs publics octroient différents types d'aides aux entreprises, comme des primes, des subventions ou des déductions fiscales, pour des investissements et de la R&D en faveur de l'environnement. Outre ces aides, les trois régions ont opéré ce virage en redéployant leurs économies vers le développement durable.

En dix ans, le nombre d'entreprises actives dans l'industrie de l'environnement en Belgique a augmenté de 44 %. Le chiffre d’affaires de ce secteur a connu une hausse de 22 %, tandis que l’emploi a progressé de 40 %. En 2005, ce secteur représentait 77 000 emplois.

Un nouveau pôle de compétitivité wallon

Le gouvernement wallon a décidé de consacrer un nouveau "pôle de compétitivité" aux  nouvelles technologies environnementales. Tous les outils économiques wallons sont mobilisés pour répondre cette opportunité. Les starts-ups, les spin-offs, les TPE et les PME du secteur des filières environnementales font l'objet d'une attention particulière, de même que les formations aux métiers de ces filières. Des clusters verts (Eco Construction, Cap 2020, Tweed et Déchets) sont par ailleurs déjà actifs en Wallonie.

A Bruxelles aussi

La Région de Bruxelles-Capitale dispose d'un Pôle technologies de l'environnement. Celui-ci aide les entreprises bruxelloises par rapport à tous les aspects liés à la protection de l'environnement : de l'épuration de l'air, de l'eau et du sol aux biotechnologies en passant par la formation.

Pôle technologies de l'environnement à Bruxelles

En Flandre

Enfin, la Flandre a également mis l'accent sur l'économie verte. Dès 2005, elle a lancé un pôle de compétences consacré aux technologies environnementales et énergétiques : le "Milieu- en energietechnologie Innovatie Platform (MIP)".

Le "Milieu- en energietechnologie Innovatie Platform" (nl)